"Et si rien ne peut ramener la gloire, ni la splendeur des fleurs, nous ne les pleurons pas. Nous tirons notre force de ce qui reste de la communion première. De la communion première, qui pour avoir été sera à jamais, dans la douceur de sources que répand l'humaine souffrance, dans la foi qui traverse la mort, grâce au coeur humain qui bat et nous fait vivre, grâce à sa tendresse et ses joies, à ses craintes. A mes yeux, la plus humble fleur éclose fait éclore à son tour des songes qui transcendent les larmes et le sang. "

C'est si beau ce texte en effet. Merci Mimi

"trainant des lambeaux de gloire, nous quittons la demeure de Dieu" mais vers qu'elle autre demeure ??? nous n'en avions pourtant qu'une seule...

Nous sommes (pour la grande majorité) des êtres abjectes, insolents, irrespectueux et vaniteux jusqu'à l’écœurement !

Nous avons oublié notre union et notre essence divine. Nous nous sommes perdus

bonne journée

haaa et pourtant si jeune ... pour ronfler.... !

Parce que je ne sais pas, vous, mais on scie pas mal de bois en dormant à partir d'un certain âge !

Ton petit Chapot plairait certainement à ma coquine de Gaïa ! Elle n'a que 5 mois et nous supporte bien. Enfin il me semble. A part ça on a dû emballer notre salon dans du papier bulle et gros gros scotch gris brillant, bref on lance une nouvelle mode.

Ils nous font du bien, ces animaux. C'est dingue comme ils sont attentifs et lisent en nous.

Je ne suis pas du tout "mémère à chat chat, à louer leur vertu et beuglant sur les humains, très très loin de là. Je ressens juste que leur présence est bénéfique. Me calme. Me fait sourire et rire (et hurler parfois....).

Douce et belle nuit. Smack.

Tu entends ronfler tes lecteurs ? ...
Bon.
Un jour pousse l'autre, et aujourd'hui est jour d'équinoxe pour moi. La nature est silencieuse, recueillie.

Je n'ai plus l'image qui bouge sur écran mais je sais qu'il passe un film ce soir dans lequel est lu ce texte que j'aime.
Alors.. cadeau d'équinoxe !

" Ni tout a fait oublieux, ni tout a fait nus, mais trainant des lambeaux de sa gloire, nous quittons Dieu, notre demeure. Et si rien ne peut ramener la gloire, ni la splendeur des fleurs, nous ne les pleurons pas. Nous tirons notre force de ce qui reste de la communion première. De la communion première, qui pour avoir été sera à jamais, dans la douceur de sources que répand l'humaine souffrance, dans la foi qui traverse la mort, grâce au coeur humain qui bat et nous fait vivre, grâce à sa tendresse et ses joies, à ses craintes. A mes yeux, la plus humble fleur éclose fait éclore à son tour des songes qui transcendent les larmes et le sang. "