-
L'Europe, c'est la guerre
Nous allons essayer de comprendre la crise Ukrainienne. Je ne suis bien entendu pas un spécialiste et ce billet n'est pas exhaustif, mais je n'ai encore lu nulle part l'analyse personnelle de la situation. Alors je la partage.
Détruire pour construire l'Europe
Depuis la chute de l'URSS, l'Europe s'agrandit à une vitesse jamais encore atteinte. Tout a commencé très vite, dès 1991, avec la Yougoslavie ( En rouge sur la carte ). C'est le Vatican, bin voyons, qui reconnaît l'indépendance de la Slovénie et de la Croatie, suivi par l'Allemagne, bin voyons... C'est la guerre de Yougoslavie.
Faut dire que la Yougoslavie, pays non aligné dans la guerre froide Est-Ouest, est un sérieux concurrent pour la domination de l'Allemagne sur l'Europe. Dans le même élan, la Tchécoslovaquie est dissoute, en 1992, pacifiquement, certes, mais c'était l'autre poids lourd de l'Europe de l'Est ( En bleu sur la carte ).
L'Europe à domination allemande ne supporte pas la concurrence.
Nous arrivons donc à l'Ukraine où un coup d'état en février 2014, appuyé très fortement par l'Europe se basant sur l'extrême droite de l'extrême droite du pays. Le président élu est forcé de fuir.
La guerre qui s'en suit avec l'Est du pays à majorité ou à forte population russophone a pour but de démanteler ce trop grand pays, d'une part. Il perdrait plus d'un tiers de son territoire et bien plus de ses capacités, l'Est étant le plus développé.
D'autre part, la Crimée abrite le quartier général de la flotte de la Mer Noire russe. On comprend pourquoi en regardant la carte, Poutine s'est empressé de la reprendre.
Sébastopol, la base navale russe, est le seul débouché vers la Méditerranée et vers la base russe en Syrie : Tartous ( points et flèche rouges ). On comprend alors le double objectif en regardant plus bas, vers la Syrie. Priver les russes de Sébastopol, c'était les rendre pratiquement impuissants face à l'offensive qui se dessinait en Syrie.
Et demain?
En analysant cette carte, on peut voir la prochaine cible de l'Europe. Pour intégrer la Turquie, il faudra la démanteler ; trop grande, trop puissante.
Alors vous allez entendre de plus en plus parler du Kurdistan ( En rose sur la carte ).
Voilà, la carte n'est pas exhaustive, ni l'analyse. Mais c'est la synthèse de mon analyse de la situation européenne actuelle.
-
Commentaires
2GerardcjatDimanche 26 Octobre 2014 à 17:301MariépaJeudi 16 Octobre 2014 à 18:58Ferlin très bonne analyse en peu de mots sur cette situation a la fois complexe et limpide qui ne fera aucun retour en arrière
Et maintenant la suite bien prévisible dans quelques jours ou mois mais guerre plus.
Tout est maintenant en place et avec ton aide ainsi que celle de quelques-autres, ceux qui se sont documentés en temps voulu ne sont pas pris au dépourvu.
Merci d'être toujours là.
Avec toute la tendresse d'une mamie. Marièpa
Ajouter un commentaire
Merci Gérard. Pour l'instant, ça suit la voie de la confirmation...