Après avoir soutenu la guerre de destruction totale de la Lybie, après avoir soutenu la propagande contre Bachar El Assad et ainsi favoriser le départ de nombreux français pour le combattre en Syrie, voilà que les médias se servent d'un enfant syrien de trois ans, noyé en Turquie, pour nous faire croire que nous sommes responsables.

Vraiment aucune honte.

Hier, sur France Inter, dans "Le téléphone sonne", la discussion était sur la "démocratie" ou plutôt sa déliquescence.

J'avais envie d'appeler, tellement le discours de l'"expert" invité était à vomir ( sûr qu'ils les sélectionnent leurs experts ). Je voulais leur expliquer pourquoi je ne vote plus depuis 2002.

Vous vous rappelez, Le Pen au deuxième tour, contre Chirac.

Je vivais à l'époque dans un petit village du Lot et Garonne, loin de toute violence, de toute délinquance. C'est en allant voir une personne agée, dans le vilage, que j'ai tout compris. Elle nous dit ( j'étais avec mon amie ) qu'elle a peur. Mais de quoi avez vous peur, on lui a demandé.

J'ai peur, le soir, quand je regarde la TV.

Et c'est vrai, dans les médias, depuis des mois, tous les faits divers les plus sordides étaient mis en avant, très longuement, pour distiller la peur dans les esprits, dans le but de faire parvenir Le Pen au deuxième tour et écarter la gauche.

J'ai compris ce jour là que les médias décidaient du vote des français. Tout comme ils décident ce que pensent les gens, tellement ces derniers sont incapables de penser par eux-mêmes, d'analyser quoi que ce soit.

J'ai compris que sans médias libres ( ils sont tous aux mains de l'argent, souvent l'argent de la guerre ) la démocratie était impossible.

Pas un mot sur les médias dans cette émision, si ma mémoire est bonne. Circulez, y a rien à voir, ni à entendre...